Anonyloudmind

Je suis surpris comment plus le temps avance et je ne suis plus la même.
Je respire tellement mieux.
Je me sens mentalement moins épuisé.
Je ne dis pas que la vie est devenue une merveille mais maintenant c’est moins pire.
Je vois le futur plus brillant, je me dis que mes meilleurs jours s’en viennent, du moins je l’espère.
Espérer aide à la vie.
Quand tout est sombre j’espère.
Il est vrai que l’espoir fait vivre, j’imagine.

À la veille de ma trentaine, un autre changement de dizaines.
Je réalise que la vie passe tellement vite et il est arrivé tellement de choses dans mon existence que je n’ai pas eu le temps, de vivre proprement.
C’est techniquement trente ans de mon être de perdu ou presque.

De nouvelles étapes doivent comprendre une grande force, du courage et de la résilience.
J’ai tout cela depuis de nombreuses années donc même si j’ai peur et que mon anxiété est élevée quand j’y pense.
C’est comme cela que je sais que tout ira bien malgré tout.

Cette année fut l’une des pires années de ma vie.
Elle ma fait vivre tout de sortes d’émotions et je dirais même des émotions que je ne pensais pas qu’ils existaient.
J’étais dans les bas fonds mais réussi à me relever.
J’ai appris sur moi-même, sur ma vie, sur mon passé, sur mes relations.
Puis, j’ai réalisé qui avait vraiment le droit d’être dans ma vie.
J’ai coupé des ponts mais solidifier certains.
J’ai aucune idée ce que 2022 va m’apporter mais je suis prête à relever les défis.
Je connais mes limites maintenant.

Merci de me lire, merci d’être ici, bonne année à tous.

Une des choses que je déteste le plus au monde est le fait de me faire cacher des choses.
Parce que moi, je dis toujours tout à ceux que j’aime profondément.
Et, mon anxiété ainsi que ma peur de l’abandon qui me fait penser à d’innombrables mauvaise choses.
Personne comprend que cela me blesse comme un coups-de-poing au visage.

Chaque jour j’ai peur de la soirée et nuit qui arrive.
Je me méfie du noir.
Puis j’espère que les choses resteront bien.
Que sa ne chamboulera pas.

Dans même pas un mois on change d’année de nouveau.
Et après tout ce que j’ai ressenti, vécu et accompli dans celle-ci, je suis fière d’être encore là.

Maintenant que les décors de Noël sont présents.
Que l’esprit des fêtes se fait sentir.
Que la neige est bien présente.
J’espère que je pourrais réaliser des petits rêves par ci et là.

Rien ne bat le sentiment que l’écriture me procure.
Quand j’écris finalement quelque chose.
Quand je complète un livre.
Non rien ne bat ce sentiment merveilleux.
L’écriture je crois que c’est toute ma vie, voilà.

Je croyais que je n’allais jamais changer.
Que celle dont j’étais allait toujours être elle que je suis mais j’avais tort.
Puis, je suis époustouflée par le fait de ne pas avoir raison mais tellement contente que ce sois le cas.
Je suis maintenant une personne meilleure.
Et à tous les personnes qui ont eu affaire avec la vieille moi, mes excuses.

C’est vraiment une guerre des tourments que ma tête et moi avons quand je veux faire quelque chose hors de mes quatre murs.
Comme deux clans qui se tiraillent brusquement.
Moi la voix de la raison à dire que tout c’est peur que ma tête peut avoir son irrationnel et irréel.
Puis, elle me crie qu’ailleurs qu’ici c’est seulement du danger.

Un rendez-vous par ici, un rendez-vous par là.
Des efforts encombrants.
Des médicaments journaliers.
Essayer d’avoir une journée normale.
Et après tout je me sens comme si je fais du surplace.
Tout ceci est épuisant parfois décourageant.
Je n’arrive pas à croire qu’il existe des gens sans problèmes mentaux qui ont la vie beaucoup plus facile que nous.

J’aimerais fermer mes yeux puis me réveiller en Novembre.
Ne pas avoir à souffrir dans les prochain jours à venir.
Ne pas avoir à être forte car je n’ai pas la force de faire comme si tout est normal.
Chaque année je me dis que l’année que je suis n’est pas 2003 mais je n’arrive pas à faire comme si c’était banal.