Mon site web a célébré ses un an il y a quatre jours.
L’écriture est ma passion, mon métier, mon échappatoire et ce que j’aime le plus faire au monde.
Je n’écris pas des textes si spectaculaires ni les plus belles rimes qui puisse exister.
Je ne suis pas la prochaine Danielle Steel ni la prochaine Rupi Kaur.
Je ne sais pas combien de personnes me lisent.
Mais o combien je suis reconnaissante de vous tous.
Merci à vous.
Dans même pas un mois on change d’année de nouveau.
Et après tout ce que j’ai ressenti, vécu et accompli dans celle-ci, je suis fière d’être encore là.
J’aime comment on fait une équipe exceptionnelle.
Quand ça ne va pas, elle est là.
Quand elle ne va pas, je suis là.
Comment on s’encourage dans nos projets.
Je n’aurais jamais pensé trouver cela un jour.
Maintenant que les décors de Noël sont présents.
Que l’esprit des fêtes se fait sentir.
Que la neige est bien présente.
J’espère que je pourrais réaliser des petits rêves par ci et là.
Rien ne bat le sentiment que l’écriture me procure.
Quand j’écris finalement quelque chose.
Quand je complète un livre.
Non rien ne bat ce sentiment merveilleux.
L’écriture je crois que c’est toute ma vie, voilà.
Je croyais que je n’allais jamais changer.
Que celle dont j’étais allait toujours être elle que je suis mais j’avais tort.
Puis, je suis époustouflée par le fait de ne pas avoir raison mais tellement contente que ce sois le cas.
Je suis maintenant une personne meilleure.
Et à tous les personnes qui ont eu affaire avec la vieille moi, mes excuses.
C’est vraiment une guerre des tourments que ma tête et moi avons quand je veux faire quelque chose hors de mes quatre murs.
Comme deux clans qui se tiraillent brusquement.
Moi la voix de la raison à dire que tout c’est peur que ma tête peut avoir son irrationnel et irréel.
Puis, elle me crie qu’ailleurs qu’ici c’est seulement du danger.
Un rendez-vous par ici, un rendez-vous par là.
Des efforts encombrants.
Des médicaments journaliers.
Essayer d’avoir une journée normale.
Et après tout je me sens comme si je fais du surplace.
Tout ceci est épuisant parfois décourageant.
Je n’arrive pas à croire qu’il existe des gens sans problèmes mentaux qui ont la vie beaucoup plus facile que nous.
J’aimerais sortir des mots très intelligents.
Des phrases dignes des grands poètes de ce monde.
Afin de décrire tout ce qu’elle représente a mes yeux.
Mais je ne peux le faire.
Si on prend tous les univers ainsi que les amas d’étoiles et qu’on les colle ensemble je crois que cela suffira comme description.
J’aimerais fermer mes yeux puis me réveiller en Novembre.
Ne pas avoir à souffrir dans les prochain jours à venir.
Ne pas avoir à être forte car je n’ai pas la force de faire comme si tout est normal.
Chaque année je me dis que l’année que je suis n’est pas 2003 mais je n’arrive pas à faire comme si c’était banal.
Elle est tellement ancrée au fond de moi que quand on lui fait mal on m’en fait aussi.
Puis, quand quelqu’un lui en fait j’ai une rage inconsolable en dedans.
Mais si on veut lui faire du mal en ma présence, ils devront me passer sur le corps pour y arriver.
Protectrice je suis, protectrice j’ai toujours été.
Cher Octobre.
Toi et moi nous avons une relation amour-haine disons-le très compliqué.
Tu es si merveilleux avec tes belles couleurs, les beaux arbres et leurs feuilles qui tombe peu à peu.
Mais, tu me fais vivre toutes sortes d’émotions qui me rendent la vie un peu tourmentée.
Si seulement tu pourrais être moins gris tu m’aiderais assurément.
Tu contiens une date dont je voudrais méconnaître, le genre de journée assombrie par la peine.
Pour tout cela j’ai l’impression que chaque année est un combat entre toi et moi.
Ce contrat fini toujours par se renouvelé mais je finis toujours par me relever.
J’aurais envie d’effacer mon passé.
Faire comme si il n’avait jamais existé.
Car à chaque fois que je vois ou entend quelque chose qui me fait penser à celui-ci, cela me fait sentir d’une façon dont je ne peux expliquer.
Je voudrais que garder les souvenirs à venir.
Mais le passé finit toujours par me rattraper même si je réussis à y échapper.
Comme une roue qui tourne, comme un cercle qui retourne à zéro.
Comme un prédateur qui court après sa proie alors que sa victime illégitime ne veut que s’évader.
L’amour m’a toujours fait des affaires pas possible.
De l’ignorance au pardon.
Maintenant l’attente.
Je n’aurais jamais cru avoir une telle patience.
J’ai toujours dit qu’elle avait une limite mais j’imagine que pour un amour comme celui-ci.
Ce sentiment plein de puissance et de compréhension.
Mieux vaut attendre que de perdre quelque chose d’aussi formidable.
Et cela, même si j’ai encore envie d’abandonner parfois.
J’avoue que parfois je publie des choses sur les réseaux sociaux et je les supprime pas très longtemps par la suite.
Comme si je n’avais pas le droit de mettre ce que je veux.
Car ma peur d’être jugée est trop grande face à ce que je mets.
Ainsi que ma peur de me retrouver seule.
Pourtant je ne suis pas pire qu’un autre.
Mais mon cerveau complexe n’arrive pas à passer par-dessus tout cela.
Ça fait des jours que j’essaie d’écrire mais tout ce que j’écris vire en gribouillis.
Des phrases qui ne font pas de sens.
Des mots qui s’en mêlent et qui ce démêlent.
Je suis triste je ne sais plus se qui m’arrive.
Je fus jadis une écrivaine à temps plein mais maintenant je me sens comme un imposteur qui essaie.
Je suis fatigué de vivre dans cet état.
Je vais bien puis je ne vais pas.
Parfois je me sens comme si je suis dans un ouragan, je regarde en avant et je ne vois que du vent.
Puis la tempête se calme et je prends le temps de respirer.
Mais, elle revient toujours à la charge car elle fait malheureusement partie de l’être que je suis.
Et si un jour ses pensées deviennent si noires qu’elle n’arrive plus à regarder en avant.
J’espère qu’elle s’accrochera à moi comme une lumière pour la guider.
C’est facile de faire semblant de bien aller.
Il suffit d’un sourire et d’agir approprié.
Et c’est pourquoi on doit toujours être gentil et un petit geste peut aider grandement.
Car on ne sait jamais vraiment comment les autres se sentent en dedans.
J’ai passé tellement de temps à m’enfuir.
Jusqu’à ce que tout dégénère une fois de plus.
Puis, vivre dans la peur d’aller chercher de l’aide.
J’ai étiré le temps jusqu’à ce que je sois au pied du mur.
Pour me rendre compte que ce n’est pas tout le monde qui est des monstres.
J’ai rencontré des personnes énormément respectueuses qui font tout pour m’aider.
Qui finalement me fait penser que j’aurais dû y aller avant.
Ce n’est pas évident de parler de ce qui se passe en dedans et se remettre sur pied n’est pas toujours une ligne droite.
Mais si vous lisez ceci et qu’il vous faut de l’aide, ceci est un signe.
Allez-y.
