Anonyloudmind

Cher Octobre.

Toi et moi nous avons une relation amour-haine disons-le très compliqué.
Tu es si merveilleux avec tes belles couleurs, les beaux arbres et leurs feuilles qui tombe peu à peu.
Mais, tu me fais vivre toutes sortes d’émotions qui me rendent la vie un peu tourmentée.
Si seulement tu pourrais être moins gris tu m’aiderais assurément.
Tu contiens une date dont je voudrais méconnaître, le genre de journée assombrie par la peine.
Pour tout cela j’ai l’impression que chaque année est un combat entre toi et moi.
Ce contrat fini toujours par se renouvelé mais je finis toujours par me relever.

J’aurais envie d’effacer mon passé.
Faire comme si il n’avait jamais existé.
Car à chaque fois que je vois ou entend quelque chose qui me fait penser à celui-ci, cela me fait sentir d’une façon dont je ne peux expliquer.
Je voudrais que garder les souvenirs à venir.
Mais le passé finit toujours par me rattraper même si je réussis à y échapper.
Comme une roue qui tourne, comme un cercle qui retourne à zéro.
Comme un prédateur qui court après sa proie alors que sa victime illégitime ne veut que s’évader.

J’avoue que parfois je publie des choses sur les réseaux sociaux et je les supprime pas très longtemps par la suite.
Comme si je n’avais pas le droit de mettre ce que je veux.
Car ma peur d’être jugée est trop grande face à ce que je mets.
Ainsi que ma peur de me retrouver seule.
Pourtant je ne suis pas pire qu’un autre.
Mais mon cerveau complexe n’arrive pas à passer par-dessus tout cela.

Je suis fatigué de vivre dans cet état.
Je vais bien puis je ne vais pas.
Parfois je me sens comme si je suis dans un ouragan, je regarde en avant et je ne vois que du vent.
Puis la tempête se calme et je prends le temps de respirer.
Mais, elle revient toujours à la charge car elle fait malheureusement partie de l’être que je suis.

J’avoue que parfois je me perds.
J’avoue que je donnerais n’importe quoi pour ne plus revivre cette histoire-là.
J’avoue que je suis pas mal épuisé que mes journées peuvent devenir merdique à tout moment.
J’avoue que je n’en peux plus d’avoir peur pour rien.
J’avoue que je voudrais tellement mieux dormir la nuit.
J’avoue que de penser que j’ai de la difficulté à écrire aussi facilement qu’avant me rend triste.
J’avoue que l’aide que j’obtiens en ce moment va sûrement payer à long terme.
J’avoue que j’ai tellement de la chance d’être aussi bien entouré.
J’avoue que j’ai une peur extrême de me faire abandonner ou remplacer.
J’avoue que parfois je me sens si seul même si je ne le suis pas.
J’avoue que je voulais juste me vider le coeur à travers ce texte.

L’écriture est un bien pour ma santé mentale.
Un bien qui me permet de m’exprimer beaucoup mieux que par la parole.
Une façon de respirer autrement que par le nez.
Quand j’écris je respire mieux qu’autrement.
Je mets des mots sur ce que je ne peux.
Je vis.

Et si tu étais encore parmi nous, que ferait tu de ton anniversaire ?
Nous pourrions aller courir comme autrefois ou simplement ce rendre visite, prendre de l’alcool en célébrant.
Peut-être les deux qui sait.
Quoi qu’il en soit, nous aurions une merveilleuse journée.
Mais à la place tu doit sûrement faire la course au-dessus des nuages, mettant au défi tous les autres autour de toi.
Tout en ajoutant des médailles à ta collection.
Garde les précieusement, nous allons les mettre avec celle dont j’ai héritée quand il sera temps.